COHÉRENCE CARDIAQUE

 

COHÉRENCE CARDIAQUE

 

l’état d’équilibre, vers lequel l’activité cardiaque tend à atteindre

 

À l’inspiration, l’air qui entre dans les poumons contient 21 % d’oxygène et, à l’expiration, l’air ne contient que 16 % d’oxygène, mais 4 à 5 % de dioxyde de carbone(CO2).

 

Un mécanisme physiologique complexe provoque alors une diminution momentanée de la fréquence cardiaque.

 

Comme si le cœur attendait que l’hémoglobine se charge d’oxygène avant de l’expédier aux cellules du corps. L’espace de quelques secondes, à l’inspiration, l’air chargé d’oxygène remplit les alvéoles, et la fréquence cardiaque augmente de 15%.

 

Lorsque s’active le système nerveux parasympathique, la respiration se fait lente, plus profonde et prolongée. Il y a aussi la vasodilatation (baisse de la pression artérielle) qui produit une sensation de chaleur agréable dans les muscles. On se sent bien, détendu.

 

C’est dans ces circonstances que les physiologistes observent une « cohérence cardiaque ». C’est-à-dire cette légère augmentation alternant avec une légère diminution de 15% de la fréquence cardiaque. Il y a une corrélation entre cette cohérence et l’activation du système parasympathique impliquant l’acétylcholine.

 

En terme simple,

 

la cohérence cardiaque est une mesure physiologique qui permet de traduire, avec une certaine fiabilité, si une personne est calme, si elle respire profondément, de façon naturelle et détendue.

 

Il ne s’agit pas ici d’observer l’hyperventilation ou une respiration abdominale « forcée ». Mais bien d’une respiration calme, profonde et naturellement apaisante, qui s’accompagne des autres signes de la réponse parasympathique que sont la vasodilatation et le ralentissement général des fonctions de l’organisme.

 

Dans ces exercices de respiration, on demande à la personne de faire cinq (5) cycles respiratoires complets (inspirations/expirations) par minute pendant 5 minutes.

 

Il s’agit donc de faire des cycles de 12 secondes, soit 5 secondes « d’ins-pi-ra-ti-on », une pause et cinq secondes « d’ex-pi-ra-ti-on » et une pause, pour un total d’environ 12 secondes.

 

Cet exercice doit se faire dans le calme, la conscience ne doit pas être préoccupée, perturbé par des soucis, tracasserie problème en suspens.
Pour ces praticiens, cet exercice de respiration diminue le stress, peut améliorer la concentration, voir même l’attention. [,,,]

 

Dans ces exercices de respiration, on demande à la personne de faire cinq (5) cycles respiratoires complets (inspirations/expirations) par minute pendant 5 minutes.

 

Il s’agit donc de faire des cycles de 12 secondes, soit 5 secondes « d’ins-pi-ra-ti-on », une pause et cinq secondes « d’ex-pi-ra-ti-on » et une pause, pour un total d’environ 12 secondes.

 

Cet exercice doit se faire dans le calme, la conscience ne doit pas être préoccupée, perturbé par des soucis, tracasserie problème en suspens.
Pour ces praticiens, cet exercice de respiration diminue le stress, peut améliorer la concentration, voir même l’attention. Mais la pratique de ces exercices sera plus efficace si elle se fait pendant la transe hypnotique.

 

Les exercices en soi ne seront alors plus nécessaires. C’est l’état de cohérence lui-même qui deviendra instrumental ou causal dans la réponse de relaxation, car il témoignera de son déclenchement et la conscience de cette réponse aura un effet auto-renforçateur.

 

Voici une vidéo permettant de suivre le rythme de respiration induisant cette cohérence cardiaque:

Rémi Coté